le 7ème jour

Jeudi 5 novembre 7ème jour de reconfinement Ce matin, un soleil qui se voilait la face. Maintenant, un soleil sans masque. C’est mieux. Une semaine de faite. J’allais écrire de fête ! Il ne faut rien exagérer. Une semaine ? Cela ne signifie quelque chose que si nous...

Eté indien

La végétation encore luxuriante se meurt en se modifiant et nous offre ses tons jaunes et bruns, ses mordorés et ses rouges Des mails et des SMS confirment le manque de sérénité des nouveaux confinés qui avaient su, dans le décours du déconfinement, respecter autrui...

Un été avec Homère

Nous autres, pauvres humains avides d’honneurs et de lauriers, négligeons férocement un trésor : la bonne vie douce, simple, paisible. Celle qui est là, disposée sous notre regard et dont on mesure la valeur au vide qu’elle laisse en s’échappant. Quand nous la...

Il court, il court le champion

Marie-Louise a 100 ans. Et malgré une mauvaise vue qui l’incommode, cela ne l’empêche pas de continuer à écrire, de penser juste et de conserver son humour. Voici son texte qui date du mois dernier Il court, il court le Champion Il est passé par ici, Il repassera par...

A commander

Pensez déjà aux cadeaux de Noël Les salons du livre sont annulés mais je suis là, disponible pour vous faire parvenir L’ABECEDAIRE DES ANNEES CINQUANTE 500 PAGES avec photos noir et blanc 42€ papier Existe aussi en numérique chez l’éditeur...

Vacance…

Je l’aurais voulu doux Comme un souvenir d’enfance Comme le baiser de ma mère Comme le sourire de mes gosses Comme un rayon de soleil matinal Comme l’aube du jour Je l’ai trouvé amer Pesant d’attentes et d’incertitudes Messager de...

Cap Cerbère

La mer piquetée de blanc Fracasse son âme Contre la montagne Rouge, abrupte Aux versants arides ou vineux Le ciel, l’eau et la terre s’épousent Les automobiles en cordée Serpentent sur la route Entre figuiers, palmiers et cactus Aussi loin que tu soies Mes pensées te...

Lire l’été

Lire René Freigni et en particulier Carnets de prison ou l’oubli des rivières, c’est ouvrir d’autres yeux sur l’intolérance face à trop de souffrances inexpliquées parce qu’inexplicables verbalement par ceux qui, souvent petits, ont trop souffert dans leur corps et...

Poème…

En hommage à mon Grand-Père qui nous a quittés un jour de juin Je te revois encore avec ta blouse grise Boutonnée sur ton pull, tricoté par grand-mère La cravate que ces temps-là vulgarisent Tu la portes comme tout autre compère Avec tes joues rouges et mafflues de...